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Cette semaine, le 13e Congrès suisse de pédagogie spécialisée a dressé le bilan des 10 ans de la Convention de l'ONU relative aux droits des personnes en situation de handicap et s'est tourné vers l'avenir, avec en toile de fond la controverse actuelle autour de l'éducation inclusive. We claim était également de la partie : dans son exposé « Le droit à l'éducation dans la CRDPH », Caroline Hess-Klein, responsable du département Égalité d'Inclusion Handicap et membre du comité d'experts de we claim, a souligné les graves discriminations auxquelles les enfants et les jeunes peuvent être confrontés aujourd'hui à l'école et dans le cadre de leur formation. Elle a souligné le caractère obligatoire du droit à l'éducation inclusive: « L'éducation inclusive requiert un soutien et une formation adéquats du corps enseignant. Elle nécessite un transfert des ressources que nous investissons aujourd'hui dans les écoles séparatives pour le bien supposé des enfants en situation de handicap, vers le système de l'école ordinaire. »

Seit 2021 nutzen Behindertenorganisationen gezielt die neue Möglichkeit der strategischen Prozessführung. Damit wollen die Verbände Menschen mit einer Behinderung ermöglichen, gerichtlich gegen Benachteiligungen vorzugehen und so ihre Situation zu verbessern.

Le projet « we claim » fait partie d'un side-event à la 17e Conférence des Parties à la CDPH de l'ONU, co-organisé par Inclusion Handicap.

Le Tribunal fédéral a accepté le recours d'une étudiante dyslexique qui demandait un temps supplémentaire pour le test d'admission aux études de médecine vétérinaire. Le dossier est renvoyé à la justice bernoise afin qu'elle commande une expertise indépendante.

Marion Vassaux hat in Lausanne in ihrem Streit mit der Universität Bern einen unerwarteten Etappensieg errungen. Der Zugang zum Medizinstudium für Behinderte muss neu geprüft werden.

Après d'intenses délibérations, le Tribunal fédéral a accepté aujourd'hui le recours de Marion Vassaux contre l'Université de Berne et l'a renvoyé au Tribunal administratif du canton de Berne. L'université avait refusé à la jeune femme dyslexique un supplément de temps lors du numerus clausus pour les études de médecine vétérinaire. Il s’agit non seulement d’une victoire d’étape pour l’égalité des personnes en situation de handicap et pour leurs organisations, mais aussi d’une confirmation du grand courage et de l’engagement de la recourante ayant initié cette procédure.

Immer wieder wehren sich Eltern bis vor Bundesgericht dagegen, dass ihr Kind in eine Sonderschule muss. Warum ein Vater nun sogar bei der UNO darum kämpft.

Suite à un arrêt du Tribunal fédéral, la Cour de justice de Genève accepte le recours d'une jeune mère. La Cour reconnait que la recourante a été victime d’une discrimination mixte sur la base du sexe et du handicap. Elle lui alloue le montant maximum prévu par la loi sur l’égalité entre femmes et hommes. Inclusion Handicap se réjouit de ce signal clair envers les employeurs, qui doivent cesser de discriminer les personnes handicapées.

Marion Vassaux will Tierärztin werden. Wegen einer Lesestörung hat sie bei Prüfungen Anspruch auf mehr Zeit. Aber nicht beim Numerus Clausus, findet die Uni Bern. Nun geht die junge Frau vor Gericht.

Une jeune femme reproche à l’Université de Berne de la discriminer dans l’accès aux études universitaires : le temps supplémentaire dont elle a besoin en raison de sa dyslexie lui est refusé lors de l'examen numerus clausus. Dans une décision prise à la majorité des voix (3:2), le Tribunal administratif du canton de Berne en arrive à la conclusion que la recourante n’a pas droit à ce temps supplémentaire. Inclusion Handicap constate toutefois l’absence d’unanimité sur cette question et a décidé de porter le jugement devant le Tribunal fédéral.

Wegen einer Leseschwäche hätte Marion Vassaux bei Prüfungen Anspruch auf einen Zeit­aufschlag. So will es das Gleich­stellungs­recht. Doch die Universität Bern sieht das anders.

Une femme en situation de handicap s’est plainte d’une discrimination de la part d'un employeur de droit public du canton de Genève. Dans son arrêt, le Tribunal fédéral souligne clairement la portée de la Convention de l'ONU relative aux droits des personnes handicapées dans une telle situation et conclut que l'instance précédente n'a pas suffisamment instruit les griefs de la recourante. La cour cantonale doit maintenant revoir sa copie. Du point de vue d'Inclusion Handicap, il s'agit d'un succès important.